Notre visite au Kenya
Comment la plantation d'arbres transforme les communautés et les écosystèmes
En octobre 2024, trois membres de neon et de sa communauté – Michèle et Mathias, employés de neon, et Arnaud, utilisateur de neon green et membre du conseil neon green – se sont rendus au Kenya pour visiter l'un des sites de plantation d'arbres de neon green gérés par l'ONG Eden: People+Planet (anciennement Eden Reforestation Projects). Plus de trois ans après le lancement de neon green, nous voulions voir de nos propres yeux le résultat concret de notre engagement.
La communauté neon green plante des arbres au fur et à mesure qu'elle utilise la carte neon green : pour chaque 500 CHF dépensés avec la carte neon green, un arbre est planté. Nos objectifs lors de ce voyage étaient de recueillir des preuves de l'impact de ces arbres et d'obtenir des réponses d'Eden: People+Planet aux questions les plus populaires sur la reforestation parmi nos utilisateurs et utilisatrices neon green. Dans cet article de blog, nous résumons les réponses que nous avons reçues et les connaissances que nous avons acquises sur la façon dont la plantation d'arbres peut, au-delà d'un impact purement écologique, également améliorer considérablement la vie quotidienne des communautés locales. Tu trouveras également une vidéo rassemblant les réponses et les séquences recueillies au cours du voyage afin de t'offrir une transparence accrue et une chance de t'immerger dans notre site de plantation de mangroves à Tudor Creek.
Les pieds dans la boue
Notre voyage au Kenya pour recueillir des preuves et des réponses auprès d'Eden: People+Planet s'est déroulé du 7 au 10 octobre 2024. Le 8 octobre, après un départ matinal et un trajet en bateau à travers les canaux denses de mangrove, nous sommes arrivés à Tudor Creek, notre site de plantation, vers 7 heures du matin. Nous avons reçu un accueil chaleureux de la part de l'équipe d'Eden et de la communauté locale, sous une chaleur déjà intense.
Un site de plantation de mangrove est boueux, et il faut porter des chaussures spéciales pour réduire le risque de chute. Pour nous sensibiliser dès le départ à la nature particulière de l'environnement dans lequel nous nous trouvions, Eden nous a proposé de planter nous-mêmes des semis de mangroves. C'était une expérience stimulante qui nous a donné un grand respect pour les planteurs locaux qui font cela tous les jours. Alors que nous pataugions dans la boue, posant des questions et capturant des images pour notre communauté neon green, la transformation de cet écosystème est devenue très réelle pour nous trois.
Récolter des réponses
Au cours des deux demi-journées passées sur place, nous avons eu le temps d'approfondir divers aspects de la reforestation et de son impact. Tu trouveras ci-dessous les questions populaires de la communauté neon green et un résumé des réponses fournies par Eden, qui ont permis de lever certains des doutes tenaces que nous avions.Si tu veux voir les réponses complètes des représentants d'Eden, tu peux regarder notre vidéo.
Q : Quelles sont les plus grandes menaces qui pèsent sur les jeunes arbres que vous plantez, et comment relevez-vous ces défis ?
Andrew, directeur régional adjoint pour l'Asie et l'Afrique : L'un des plus grands défis est le changement climatique, qui a augmenté le risque de glissements de terrain, d'incendies de forêt, d'inondations et de sécheresses prolongées. Ces changements imprévisibles rendent difficile la planification des activités de reboisement. Heureusement, les solutions basées sur la nature comme la restauration et l'agriculture intelligente face au climat aident à renforcer la résilience des communautés. Notre approche donne la priorité à la fois à la restauration des paysages et à la création de conditions permettant aux communautés de les maintenir et de les protéger.
Q : Comment mesurez-vousbet faites-vous part des progrès des projets de plantation à Eden ?
David, responsable de la restauration des mangroves: À Eden, notre approche du suivi couvre les aspects écologiques, économiques et de gouvernance. Sur le plan écologique, nous disposons d'un système robuste qui suit les indicateurs clés sur le long terme. Il s'agit notamment de mesurer la croissance du couvert forestier, l'évolution de la biodiversité et la santé des sols. Par exemple, tous les six mois, nous évaluons les taux de survie ; si ceux-ci tombent en dessous de 70 %, nous mettons en œuvre des pratiques de gestion adaptative. Nous avons observé des signes encourageants, comme l'augmentation des populations de poissons et d'oiseaux, ce qui indique que l'environnement est en train de rebondir.
Sur le plan économique, nous surveillons l'impact sur la communauté en interrogeant les résidents sur l'évolution de leurs moyens de subsistance. Les emplois offerts par Eden permettent aux habitants de créer des entreprises, d'augmenter leur épargne et de s'engager dans des pratiques durables telles que la pêche et l'apiculture. C'est plus qu'un emploi – c'est un investissement dans une croissance économique durable et autonome.
Andrew: De plus, nous surveillons les facteurs propres à chaque communauté et à chaque écosystème, comme l'accès à l'éducation et la participation de la communauté à la gouvernance. Ce suivi complet nous permet de nous assurer que nous créons un impact positif durable adapté aux besoins de chaque paysage.
Q : Peux-tu nous raconter quelques histoires de réussites de personnes de la communautés locales impliquées dans le projet ?
David: L'une de nos histoires de réussite préférées est la façon dont l'emploi dans le cadre d'Eden a permis à la communauté de s'émanciper. Beaucoup d'entre eux peuvent maintenant se permettre de payer les frais de scolarité et les soins de santé. Nous fournissons également une assurance médicale, ce qui a amélioré l'accès à des soins de santé de qualité. Grâce à ces emplois, nous créons un cycle positif d'opportunités et de soutien.
Q : Qu'est-ce qui vous garde motivés à travailler sur ce projet ?
Joan, directeur national: Depuis des générations, les personnes vivant à proximité des forêts de mangrove dépendent de ces écosystèmes pour leur subsistance. Cependant, ces dernières années ont été marquées par une dégradation croissante, la récolte surpassant la restauration naturelle. Sachant que la communauté dépend des mangroves pour sa survie, Eden s'est associé à eux pour restaurer et gérer durablement la forêt. Nous y voyons une opportunité de laisser un héritage durable – un ensemble de compétences au sein de la communauté pour équilibrer ce qui est récolté et ce qui est restauré, en veillant à ce que cette ressource soit préservée pour les générations futures.
Q : Comment Eden tient-elle les parties prenantes informées et quelles sont les mesures prises pour garantir la transparence ?
Joan: La transparence est une valeur fondamentale pour nous. Nos normes de reporting garantissent que toutes les données pertinentes sont partagées avec les parties prenantes, y compris les sponsors et les membres de l'équipe d'Eden dans les différents bureaux. Occasionnellement, des événements uniques peuvent nécessiter des mises à jour supplémentaires. Par exemple, si un incendie a un impact sur un site de restauration, nous fournissons un rapport spécial détaillant ce qui a été perdu et les efforts de récupération nécessaires. Notre objectif est de tenir toutes les parties informées, ouvertes et engagées dans notre mission.
Q : Eden passe de la plantation d'arbres à la protection des paysages. Pourquoi ce changement ?
Andrew, directeur régional adjoint pour l'Asie et l'Afrique: Au cours des dernières années, Eden est passé d'un objectif étroit de reboisement à une approche plus large de restauration des paysages. Ce changement nous permet de planifier des projets sur des périodes plus longues – 15 à 20 ans au lieu des 5 à 10 ans habituels. Cette vision plus large nous permet d'intégrer le travail forestier aux besoins de la communauté et au développement économique, par exemple en connectant les agriculteurs aux marchés et en créant des chaînes de valeur durables. Les forêts font partie de paysages plus vastes, qui comprennent les zones agricoles, les espaces urbains, etc. En adoptant une approche basée sur le paysage, nous pouvons planifier un avenir durable dans des régions entières, en créant des liens intentionnels et durables entre les gens et la terre.
Q : Dans certains cas, la nature peut se régénérer d'elle-même. Est-il toujours judicieux de planter des arbres manuellement, ou y a-t-il des cas où il vaut mieux les laisser pousser naturellement ?
Andrew: Chez Eden, nous évaluons constamment les différentes stratégies de restauration. La restauration est complexe, et les meilleurs résultats proviennent souvent d'un mélange d'approches. Par exemple, dans les zones de mangrove, la dégradation peut se produire rapidement, nous pouvons donc avoir besoin de prendre des mesures directes en plantant des propagules ou des semis. Mais par la suite, la régénération naturelle prend souvent le relais en deux ou trois ans, avec une croissance importante et une augmentation de la biodiversité.
Dans la mesure du possible, nous préférons la régénération naturelle, car elle s'aligne sur les processus d'évolution propres à la forêt. Notre rôle est de lancer ce processus et de créer des conditions qui permettent à la nature de prospérer de façon autonome au fil du temps. Ce mélange d'intervention et de succession naturelle est la clé de la durabilité à long terme.
Q : Si l'on regarde l'un des sites les plus anciens de Eden, comment s'est-il développé au fil du temps ? Quels autres effets secondaires positifs sont observés au-delà du simple reboisement ?
Andrew: Certains de nos sites les plus anciens se trouvent à Madagascar, où nous avons pu constater les avantages de la restauration sur plusieurs années. Dans les estuaires de mangrove, par exemple, la nécessité de notre intervention active a diminué, car les processus naturels ont pris le dessus. Sur le plan économique, les mangroves restaurées ont revitalisé la pêche, qui est redevenue un commerce rentable. Sur le plan environnemental, nous observons des plants de mangroves multiâges et une augmentation de la biodiversité, notamment des espèces d'oiseaux qui reviennent dans la région. Ces développements indiquent que l'écosystème prospère de façon autonome, ce qui est notre objectif ultime.
Un engagement en faveur de la transparence
Notre visite au Kenya a renforcé notre engagement en faveur de la transparence et de la responsabilité dans le cadre de l'initiative neon green. Voir l'impact sur le terrain de chaque arbre planté a confirmé que nous faisons une différence non seulement sur le plan environnemental, mais aussi sur le plan social. Nous étions partis avec un sac à dos de questions, parfois un œil suspicieux, et nous sommes revenus très motivés par l'impact que nous avons tous observé sur place.
Notre utilisateur neon green Arnaud a lui aussi spontanément écrit son propre témoignage du voyage et de la façon dont il l'a sensibilisé à l'impact qu'a le compte neon green. Tu peux lire son article de blog ici. Note que cet article n'a pas été demandé ni reformulé - tu lis les mots d'Arnaud, simplement traduits pour les lecteurs non francophones.
Si tu cherches plus de preuves ou plus de transparence : Tu peux en apprendre plus sur neon green sur notre blog ou lire cet article interéssant de Forbes, même s'il est déjà un peu ancien.