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11. novembre 2024

Mon voyage au Kenya avec neon green

Une aventure de reforestation à Tudor Creek

En tant qu’utilisateur neon green et participant du Conseil neon green, j'ai eu l'opportunité unique de visiter les plantations de mangroves de neon green en collaboration avec Eden: People+Planet à Tudor Creek, près de Mombasa au Kenya. Ce voyage, qui s'est déroulé du 7 au 10 octobre 2024, fut bien plus qu'une simple découverte de la nature ; c'était une plongée au cœur d'un projet de reforestation qui transforme des vies et reconstruit des écosystèmes vitaux. Ce voyage a été le fruit d'une décision collective de la communauté neon green, qui a été consultée sur l'opportunité de se rendre sur le terrain. J'ai eu la chance d'être sélectionné pour accompagner Mathias, le Head of product chez neon, et Michèle, Social media manager, dans cette aventure. Voici un retour de ma part sur cette expérience enrichissante et révélatrice.

Un premier pas en Afrique

Mon aventure a commencé dès mon arrivée à l'aéroport de Mombasa, après une courte escale à Addis-Abeba. C'était mon premier voyage en Afrique, et je dois avouer que j'étais à la fois excité et un peu nerveux. Avant même de poser le pied sur le sol kényan, j'ai eu l'opportunité de survoler la zone où nous allions nous rendre le lendemain.

Le trajet de l'aéroport à notre hôtel m'a plongé dans l'ambiance locale : une circulation intense et une chaleur tropicale qui contrastait fortement avec le climat de Zurich en octobre.

Le soir, nous avons retrouvé toute l'équipe d'Eden: People+Planet au Severin Sea Lodge, où j'ai rencontré Joan, David, Andrew, ainsi que Mathias et Michèle de neon, qui étaient arrivés quelques heures auparavant. Ce moment convivial a rapidement instauré un esprit de collaboration et de cohésion dès le début.

Première journée sur le terrain à Tudor Creek

Le lendemain, nous nous sommes levés à 5h00 pour être prêts à partir à l'embarcadère dès 7h00, sacs à dos sur le dos, prêts pour l'aventure. Le capitaine était prêt à embarquer sur le bateau qui nous a emmenés à Tudor Creek, une forêt de mangroves située près de Mombasa. Le trajet en bateau, d'environ 45 minutes, nous a permis de découvrir la faune locale : des oiseaux de toutes sortes, des petits crabes rouges émergeant des terriers humides, et certaines mangroves en fleur. Cette forêt, dans laquelle certaines zones avaient été endommagées par l'exploitation humaine pour des besoins énergétiques, renaît grâce aux efforts de reforestation.

Sur place, Joan et David nous ont souhaité la bienvenue sur la plantation et nous ont présenté des détails intéressants sur les espèces replantées. Ils nous ont expliqué à quel point ces espèces locales jouent un rôle crucial dans la stabilisation des sols, la protection des côtes et le stockage du carbone. J'ai appris que les mangroves stockent du CO2 à un taux jusqu'à deux fois supérieur à celui de certaines essences dans les forêts tropicales, faisant de ces arbres un atout précieux dans la lutte contre le changement climatique.

Équipés de nos bottes de plongée, nous avons exploré plus en profondeur les mangroves et rejoint un groupe d'une quinzaine de planteurs qui travaillaient ce jour-là. Après une brève présentation, ces hommes et femmes nous ont montré comment ils préparaient les tiges de mangroves avant de les planter à la main. Leur énergie et leur dévouement étaient palpables. Afin de maximiser leurs chances de pousser, les arbres doivent être plantés à environ 1,5 mètre les uns des autres. Nous avons pu faire beaucoup d'images pour le reportage vidéo.

L'impact humain et environnemental de la reforestation

Ce qui m'a frappé durant cette visite, c'est à quel point l'impact de la reforestation dépasse le simple cadre environnemental. Pour les planteurs que nous avons rencontrés, ces arbres sont bien plus qu'un moyen de stocker du carbone. Les plantations de mangroves offrent un emploi stable à des personnes qui, souvent, n'ont pas d'autre source de revenu. Cet emploi permet de financer l'éducation des enfants et d'améliorer les conditions de vie des familles locales. Andrew, un des membres de l'équipe d'Eden, a pris le temps de nous expliquer comment la reforestation contribue à la revitalisation de cet écosystème, en nous montrant la faune qui y habite.

Une partie du terrain était déjà couverte de jeunes pousses de mangrove. Bien que toutes ne survivent pas, en raison de la salinité plus élevée à certains endroits ou d'un manque de nutriments, Eden applique une stratégie adaptative. En replantant à intervalles réguliers sur les mêmes terrains, ils s'assurent que le taux de couverture des mangroves augmente progressivement. Cette approche patiente est essentielle pour garantir la durabilité des efforts de reforestation. Plus de deux tiers des arbres plantés poussent. Il est intéressant de noter que certains arbres grandissent bien plus vite que d'autres, bien qu'ils soient éloignés d'à peine un mètre, là encore c'est la nature du terrain qui peut faire la différence.

L'importance des mangroves à échelle mondiale

Les mangroves, telles que celles de Tudor Creek, ne sont parfois pas assez considérées comme des écosystèmes riches, et pourtant leur rôle est absolument essentiel. Elles ne se contentent pas de protéger les littoraux de l'érosion ; elles sont des puits de carbone remarquablement efficaces, capables de stocker plus de 1 000 tonnes de carbone par hectare, d'après mes recherches.

Lors de notre visite, nous avons remarqué que ces mangroves servent de refuge à une grande variété d'espèces animales, des poissons aux crabes, en passant par de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs. En rétablissant ces mangroves, Eden contribue à recréer des habitats qui avaient été détériorés, assurant la préservation de cette biodiversité.

2ème jour : Partager l'aventure en direct avec la communauté

Le mercredi, lors d'une matinée dédiée à une nouvelle exploration d'une seconde zone de plantation, cette fois-ci sur la rive nord, nous avons participé à une session en direct sur Instagram. Mathias et Michèle, mes compagnons de voyage de neon, étaient parfaitement à l'aise devant la caméra pour animer l'interview sur le live pour les abonnés Instagram. Pour ma part, j'ai également eu l'occasion de poser quelques questions à Joan et David, selon les thèmes qui avaient été proposées par les utilisateurs de neon green avant le voyage.

Cette diffusion en direct était intéressante car elle a permis de relayer les interrogations concrètes des utilisateurs de neon green à l'équipe d'Eden sur place : les défis de la plantation, l'impact sur les communautés locales, les objectifs futurs du projet, et sur la transparence des actions entreprises. Nous avons également filmé des entretiens supplémentaires pour le reportage récapitulatif du voyage. J'ai hâte de voir la vidéo finale réalisée par Michèle (j'espère qu'elle y intégrera sa glissade – heureusement sans gravité – dans les mangroves 🫢).

Le moment des au revoir et réflexions personnelles

Le jeudi, l'heure était venue de dire au revoir à nos hôtes et à mes co-aventuriers de neon. Mathias et Michèle repartaient pour la Suisse, tandis que moi, j'avais décidé de prolonger mon séjour de trois jours supplémentaires de mon côté pour découvrir encore plus longtemps les paysages kényans. J'en ai profité pour me détendre, écouter quelques podcasts en retard, faire un peu de lecture au bord de l'océan Indien et commencer la rédaction de cet article, encore rempli des souvenirs récents de cette visite.

En prenant le temps de réfléchir à cette aventure, je suis particulièrement heureux d'être client de neon green. Ce voyage m'a permis de réaliser que l'impact d'un tel projet ne se mesure pas simplement en nombre d'arbres plantés, mais aussi en vies améliorées, en biodiversité restaurée, et en espoir régénéré pour ces communautés. Savoir que mes dépenses quotidiennes, que j'essaie de rendre les plus écologiques possible, contribuent à un projet aussi significatif me remplit de satisfaction et démontre que même de petites actions peuvent avoir un impact.

L'effet de ces plantations ne se limite pas à l'aspect écologique. Le concept développé par Eden ces derniers mois montre que la reforestation a des effets économiques et éducatifs importants. L'impact global dépasse largement le simple nombre d'arbres plantés, qui, bien que visible et quantifiable, ne reflète pas toute l'étendue des bénéfices de neon green.

Je recommande vivement à ceux qui hésitent encore de rejoindre neon green. La définition que neon donne sur son site – «un compte avec un impact sur le futur» – est parfaitement justifiée : c'est une contribution tangible, un engagement en faveur de la durabilité, et une façon de se sentir connecté à une communauté désireuse de faire la différence.

J'apprécie la transparence de neon et de son partenaire Eden dans leur collaboration. Les certificats publiés par neon sur leur site reflètent bien un travail concret réalisé sur le terrain. Je remercie encore neon qui m'a donné l'opportunité de voir l'impact de mes actions de mes propres yeux. J'ai été très heureux de pouvoir planter mon propre arbre.

J'espère que mon article vous aura convaincu de devenir également acteur de la communauté neon green!

Arnaud

Pour lire l'article de blog de neon sur le voyage et découvrir l'aventure en vidéo, clique ici.

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